dimanche 14 mars 2010

Petit coucou en passant


Nous voilà tenus de jouer aux commentateurs, vu que nous sommes au soir d'un dimanche d'élections régionales.
Mais voilà, on peine à émettre un semblant d'analyse, alors que nous sommes d'ordinaire si prompts à jacter sur tout et n'importe quoi, à balbutier comme au troquet, à pousser le sophisme assez loin.
C'est que cette fin de semaine fut éreintante. On s'en est mis plein dans la carafe, on a déchanté beaucoup, dessaoulé avec peine.
Alors qu'est-ce qu'on peut dire de pertinent, Bertrand? Va-t-on se risquer à s'ébaudir de la nouvelle étoffe imposante de Martine Aubry, sur la pétée qui se profile pour le Lider Minimo et ses affidés, sur le supposé regain de forme du Front National, sur le fait que le décès de Jean Ferrat n'a visiblement eu aucun effet sur les résultats du Front de Gauche?
Ou allons-nous être un peu plus raisonnables, rejoindre notre couche sans trop tarder, après la petite infusion de rigueur. Plumard, où l'esprit vagabond, nous irons peut-être prendre des dispositions sérieuses concernant les semaines à venir. Acheter quelques litres de Dubonnet, draguer des poules, emmerder les fâcheux qui pullulent de ça et là, taquiner un peu c'te société du pestacle, malmener la logique de l'Empire dans la joie, avec de la lingerie fine et du bon liquide à gogo.

Le détachement s'impose. A tous. Un peu de poésie. Et de tendresse. De la musique Soul, du blanc de Tourraine, du Foie de Morue et du Comté, des livres aussi, tant qu'à faire.
Nous vaincrons, c'est écrit. N'en déplaise aux petites fiottes qui anonymement, souillent ces pages merveilleuses, malheureusement ignorées du plus grand nombre.

Et puis on a la môme qui nous attend. Elle a beau travailler en usine à Créteil, c'est bien elle la plus belle.

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