mercredi 21 avril 2010

Le môme peinard

Salé, foutre!

Le maboulisme est l'apanage du monde moderne. On le savait déjà, et les foutriquets qui viennent étaler ici leur mistoufle, en bavant avec force trouducuterie sur notre prose chancelante mais magnifique, en cela renforcent nos reflecs. Les amis du muselage, nigedouilles heureux, ne freineront nullement nos envies de débargouliner sur le spectacle non épastrouillant qu'on nous pond chaque jour dans les gazettes. Qu'on se le tienne pour dit! On tartinera encore, toujours, même, tant qu'on aura la santé, et que le chambardement ne sera pas intervenu. Non, mais!

Les chameaucrates ont la dent dure, et postulent à nous sucrer nos retraites. Et nous guenilleux, nous devrions nous accomoder du fait de turbiner plus longtemps, à jouer au déchard jusqu'à notre mise en bière, sans moufter, car il en irait de l'intérêt général.
Et les camaros des syndicats, eux, demeurent silencieux, ou tout comme, vu la faiblesse du débit de leur gueulante. Turbineur morflerait plus longtemps que ce serait dans l'ordre acquis des choses. Les députains, qu'ils fussent de la droite, de la maison socialo, du centre, ou de la Ferté sous Jouarre, s'accordent, à ce que nous bouffions du caillou, le tout, pour la pérennité de notre système par répartition.

Et les niches, foutre! Et cette répartition Capital-Travail, bigrement inégalitaire chaque jour que le Père des Mouches fait, ne saurait constituer un motif pour que nous groumions!

Il est vrai que causer de la chose a de quoi nous filer une migraine drue. Et que je te calcule mes indemnités, et que j'appelle le bon peuple, qui n'en plus de la votaillerie, à se prononcer sur le sujet. On a foutrement plus important à débattre. La tenue des moukères, les footballeurs qui se conduisent en lubriqueurs, les ratichons qui s'en vont tripoter des mioches.

Alors, toi, l'ami patriotocard, qui nous vrillent les tympans, et la vue de toutes sottises de goupilloneur, nous astreignant à ne plus nous démuseler, pour qu'on en vienne à défendre ton Zemmour, tes options sur les mahométhans, ou sur les zigomars qui ne peuvent plus souper de tes chieries spirtituelles....

Viens plus souiller nos flanches! La frocaille, la mitraille, l'opportunard, le marloupier, le capitalos, demeurent à jamais nos ennemis, et nous ne baisserons pas la garde, quitte à finir au quart d'oeil, et à remiser nos envies de lampionner!

Môme, on te le dit! Les émules du Père Pouget sont de retour, décidés à défendre leur dignité, et à inverser l'échelle de l'infamie, afin que le populo prenne sa revanche!

Espérons que tu saches lire! Car foutre, nous sommes prêts à tout, sauf à abdiquer!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire